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SANDRA ABOUAV & MAGALI LE HUCHE - Le Royaume de Billie Bou

2023-2024
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SCOLAIRE

Lundi 4 décembre - 14h
Mardi 5 décembre - 10h
Mercredi 6 décembre - 10h
Jeudi 7 décembre - 10h & 14h
Vendredi 8 décembre - 10h

 

TOUT PUBLIC
Mercredi 6 décembre - 14h30

 

HORS LES MURS
BIBLIOTHÈQUE JACQUELINE DE ROMILLY
16 AVENUE DE LA PORTE MONTMARTRE  (ENTRÉE LIBRE)
Samedi 16 décembre - 16h
Informations à l'adresse : bibliotheque.jacqueline-deromilly@paris.fr ou au 01 42 55 60 20

* Création

* Une coproduction de L’étoile du nord 

Visuel du spectacle
Image
Artiste(s) du spectacle
SANDRA ABOUAV & MAGALI LE HUCHE
Titre du spectacle
Le Royaume de Billie Bou
Informations complémentaires
À partir de 6 ans - durée : 35 min
Texte de présentation du spectacle


Commande de Concordan(s)e kid's
 

Magali s’amuse à dessiner Sandra, mais de mouvements en grimaces, la danse va bien trop vite et le crayon ne peut plus suivre. Magali décide alors de s’enfermer avec Sandra dans le dessin. Elles se retrouvent soudain dans une vignette grandeur nature de bande dessinée et deviennent Billie et Bou, les personnages de l’histoire qu’elles vont inventer. Embarquées dans leurs aventures, elles se métamorphosent, plongées dans un monde où l’on se parle en onomatopées. Et alors qu’on s’enfonce dans la nuit, une forêt inquiétante se dessine… 

 

Informations techniques

Conception & interprétation : Sandra Abouav & Magali Le Huche
Musique originale : Alexis Morel
Création lumière : Pauline Falourd
Impressions & fabrication : Atelier Duvinage & Lézards Graphiques
Accessoires : Léonor Gellibert
Chargée de développement : Mélanie Marchand

Production : Compagnie METAtarses
Coproduction : Association Indisciplinaire(s) (Montreuil) et L’étoile du nord, scène conventionnée d’intérêt national art et création pour la danse et les écritures contemporaine (Paris)  Avec le soutien de La Villette et de la SACD, Maison des Auteurs, (Paris)

Formée à la danse classique à Angoulême, et aux techniques contemporaines au conservatoire de Poitiers, elle étudie l’Histoire de la représentation du corps à l’Université d’Histoires des Arts et Archéologie et poursuit sa formation aux Rencontres Internationales de Danse Contemporaine et au sein d’un Master 1 danse à l’Université Paris 8. En 2011 elle fonde la Compagnie METAtarses avec Vincent Cespedes, compositeur et philosophe, entamant avec lui un dialogue artistique et intellectuel continu. Engagée dans des formes de créations plurielles nourries de la collaboration entre artistes et intellectuels de diverses disciplines, en France et à l’étranger, elle approfondit son travail sur les « expressivités transitoires » (gestes, voix et sons, émotions et métamorphoses du sens) à la Fondation Royaumont puis collabore avec les compositeurs Alexis Morel (Riz complet) Jerzy Bielski (Plus Minus Slash, Zamenhoff, Opera for the Deaf), Mounir Troudi (Je saoule la tristesse de mes chants à Institut du Monde Arabe). Avec les web-séries ou fiction chorégraphique, (Danse de Parking, ABC- Abouav Bezons Chorégraphie), elle explore le « réendansement » d’une ville, et sa transformation en « narratif merveilleux ». La danse et les sens offrent sur le monde un questionnement philosophique, poétique, critique et non dénué d’humour. C’est aussi dans cette approche pluridisciplinaire que l’univers artistique de la chorégraphe se déploie pour la scène et en extérieur. Dans sa dernière création, Parachute, elle collabore avec Antonin Gellibert, costumier-scénographe pour changer l’issue fatale de la chute en un moment d’extase. Elle investit le champ des arts plastiques, et compose des « Floraisons », sculptures végétales pour le mouvement, et développe de nombreuses performances inspirées de la figure mythologique de la dryade avec le projet « Memento flori », où la nature du corps fusionne avec le corps de la nature. Interprète pour le chorégraphe Aloun Marchal, la compositrice Alexandra Grimal, Sandra Abouav intervient aussi régulièrement en milieu scolaire et auprès des étudiants en écoles d’art.  

Née à Paris en 1979, elle travaille pour la presse, l'édition jeunesse et crée des bandes dessinées. Magali Le Huche, après une année à la faculté d’arts plastiques, puis une autre à l’atelier de Sèvres, a ensuite été formée aux Arts Décoratifs de Strasbourg pendant 5 ans. Elle y a notamment suivi l'enseignement de Claude Lapointe. Avec d’autres anciennes élèves de cette école, elle a fondé l’association « Ô Mazette ». Par ce biais, elle organise des expositions et des ateliers pour enfants. Elle vit et travaille actuellement à Paris. En 2004 elle écrit et réalise avec Pauline Pinson et Marion Puech un court métrage d'animation Vivre avec même si c'est dur. Il reçoit la Mention Spéciale du Jury au Festival international du court métrage de Clermont-Ferrand en 2006. Elle obtient le Prix Sorcières 2006 catégorie Album pour Les Sirènes de Belpêchao, qu'elle a écrit et illustré. En 2017, elle adapte le roman jeunesse Verte de Marie Desplechin en bande dessinée ; « une adaptation plutôt drôle, assez fidèle au roman même si la structure en est différente, avec un dessin plein de fantaisie aux couleurs très tendres6 » selon Pascale Joncour dans La Revue des livres pour enfants. Suivront en 2018 les deux opus de la série adaptés : Pome et Mauve. Sa série d'albums jeunesse Non-Non, l'ornithorynque, est adaptée en 2018 en série d'animation française de 57 épisodes par Mathieu Auvray, diffusée sur la chaîne Piwi+. Puis, en octobre 2018, à partir de cette série animée, sort sur les écrans La Grande Aventure de Non-Non, un programme de trois courts métrages d’animation, réalisés par le même Mathieu Auvray. En 2019, elle scénarise et illustre l'ouvrage Roger chéri ; Marine Landrot de Télérama écrit à propos de l'album : « Magali Le Huche charme encore et toujours, par sa tendre impertinence. ». La même année, elle illustre Trois histoires vraiment bien écrit par Julien Baer. Selon Marine Landrot, dans son avis critique de Télérama : « les trouvailles narratives de Julien Baer sont d’une infinie souplesse, et le dessin fripon de Magali Le Huche leur donne un large quota d’allégresse. » En 2021, chez Dargaud, elle signe Nowhere girl. Elle y explore ses années d'entrée au collège, où elle a connu à la fois une période de phobie scolaire et une passion dévorante pour les Beatles. Le titre de la bande dessinée est une allusion à leur chanson Nowhere Man. 

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