26 sept > 26 nov.
DANS LE HALL DU THÉÂTRE 26 SEPT. > 26 NOV.
En accès libre, du lundi au vendredi,
de 15H à 18H ainsi que les soirs de représentation.
Vernissage le 28 septembre dès 18h dans le hall du théâtre.
À propos de Huntington, Danser Malgré Moi
"J'ai porté mon regard sur des ateliers dansés proposés par deux danseurs-chorégraphes, Julie Salgues et Philippe Chéhère, avec des personnes atteintes de Huntington. Cette maladie dégénérative, aussi appelée« maladie du danseur », provoque des mouvements désordonnés, anarchiques.
Ce travail a pour but de faire l'éloge de ces mouvements en les décomposant et de redonner confiance dans le regard des autres aux personnes qui en sont atteintes. Danseurs malgré eux, c'est l'occasion de les rendre acteurs et spectateurs de leur chorégraphie et de se servir de ce trouble comme moteur de création artistique.
Je voulais faire un travail avec eux qu'ils trouveraient beau et qui les émerveillerait d'eux-mêmes. " - Cléa Mbaki
À propos de Hors Sol
"Prendre de la hauteur. Rien que quelques secondes. Se jeter dans les airs, puis retomber en douceur ou avec fracas. Juste pour se sentier décoller, hors du sol.
Professionnels, amateurs du saut, j'avais envie de voir ce même moment de bonheur en apesanteur. Cette série a nourri la première édition du fanzine Trombone, créé avec plusieurs artistes pantinois. Cette édition intempestive a pour but de regrouper sous un même format des artistes de toutes disciplines et leur proposer un sujet de création original. "
L'artiste
Née en 1999 en région parisienne, Cléa aime travailler dans le tumulte urbain.
Les images ont une place omniprésente dans notre société. Leur présence, comme leur absence, ont le pouvoir non seulement de véhiculer des messages, mais aussi de contribuer à définir des normes, de conditionner notre oeil à ce qui est montrable. Il lui apparait donc nécessaire de se servir de cet outil pour informer, représenter.
Depuis 2021, c'est au sein de l'association Les Cousines que Cléa exerce sa pratique sous forme d'ateliers autour de l'image et de résidence au contact des publics des Quartiers prioritaires de Montreuil.
Son travail s'articule autour de plusieurs sujets qui lui tiennent à coeur: le corps, la danse, le mouvement et la mixité, qui lui permettent d'être polyvalente dans son approche de la photographie (reportage, photographie plasticienne, mode, portraits), mais aussi des différents médiums qu'elle va utiliser.
Elle a pour habitude de travailler avec des danseurs, de krump notamment, car ils offrent au photographe et aux spectateurs une appropriation du décor plus extravagante et osée. Ce qui lui importe est le sens véhiculé par ses images; une colère positive, une mixité ethnique et les richesses de la rue.
Diplômée en 2017 d'un bac pro photo, puis en 2020 en photographie à l'Ecole des Gobelins, elle suit actuellement quelques compagnies de danse en laissant toujours une grande place à des projets d'errance et de reportage.